Office de la Passion
En ce Vendredi saint, alors que nous commémorons ce jour où le Christ notre agneau pascal a été immolé, nous nous sommes retrouvés à 15 H à la cathédrale pour revivre avec notre évêque l’accomplissement de cette œuvre de la rédemption des hommes. Des collégiens de l’institution Saint-Oyend étaient présents. Après la procession d’entrée en silence, Monseigneur Garin s’est prosterné devant l’autel et tous se sont inclinés et ont prié en silence. A ensuite débuté la liturgie de la Parole avec en particulier le récit de la Passion, tiré de l’Evangile de saint Jean. Dans son homélie, Monseigneur Garin a souligné que par cette célébration, on se souvient qu’il y a 2000 ans, un vendredi, à 15H, Jésus a été crucifié, Jésus a été jusqu’au bout de l’amour. Même s’il a été accusé faussement, même lorsqu’on l’a détesté, il a toujours continué à aimer. Il y a beaucoup de souffrance dans l’Evangile, il y a même beaucoup de sang, mais Jésus continue d’aimer. Dans notre vie, cela nous arrive de souffrir, mais ce qui est beau, c’est que Dieu peut nous comprendre, parce qu’Il l’a vécu aussi. Dans la Croix, nous voyons le signe de l’Amour de Jésus qui nous comprend, qui rejoint nos propres souffrances. Après l’homélie, nous avons fait une longue prière universelle, parce que, comme le soulignait notre évêque, comme nous célébrons aujourd’hui particulièrement l’amour de Jésus pour le monde, nous prions pour le monde entier. Le diacre a lu les intentions et chaque intention a été suivie de l’oraison prononcée par Monseigneur Garin.
Il a ensuite été procédé à la Présentation et la Vénération de la Croix. La Croix voilée a été présentée trois fois (au fond de la cathédrale, au milieu de la nef et devant l’autel) et dévoilée progressivement, puis présentée par notre évêque devant l’autel. Le père Girod, le diacre, les servants puis toute l’assemblée se sont présentés et ont vénéré la Croix, par une inclination ou une génuflexion. En regardant la croix de notre Seigneur, nous revoyons la passion et la mort de Jésus. Mais il faut la comprendre comme un événement de «gloire» pour Jésus : la gloire de celui qui a donné sa vie pour les hommes, la gloire de celui qui a aimé jusqu'à la fin, la gloire de celui qui meurt condamné pour avoir cherché à raconter, à travers son existence, que Dieu est miséricorde, qu'Il est amour.
Photos © Sylvie Fontaine