Ce dimanche 29 novembre, nous sommes entrés dans l’Avent, un temps qui prépare nos cœurs à accueillir notre Sauveur. Ce premier dimanche de l’Avent était marqué par la possibilité de vivre à nouveau l’Eucharistie, source et sommet de la vie chrétienne, même si cela était encore très restreint pour ce dimanche. Une partie des paroissiens a ainsi pu vivre ce temps fort lors de la messe célébrée à la cathédrale à 10 H 30, puis à 18 H. D’autres ont pu suivre la célébration à distance, la messe de 10 H 30 étant retransmise sur la chaîne YouTube du Doyenné, comme les dimanches précédents. Nous remercions chaleureusement nos techniciens, Yves-Marie et Maylis Le Borgne, qui nous ont permis de vivre ainsi les messes de ces derniers dimanches en lien les uns avec les autres.
Nous voici donc en attente. Du latin « adventus », qui signifie avènement, le temps de l’Avent manifeste en effet une triple attente. Il fait revivre l’attente du peuple juif de la venue du messie attendu depuis le péché originel ; il nous appelle à accueillir le règne du Christ dans nos vies aujourd’hui ; il est aussi le temps de l’attente de l’avènement du Christ parmi les hommes à la fin des temps.
L’évangile de ce dimanche nous rappelait ces paroles de Jésus qui nous demande de veiller. « Veillez donc, car vous ne savez pas quand vient le maître de la maison, le soir ou à minuit, au chant du coq ou le matin ; s’il arrive à l’improviste, il ne faudrait pas qu’il vous trouve endormis. Ce que je vous dis là, je le dis à tous : Veillez ! » Dans son homélie, le père Girod rappelait ces paroles que nous disons dans le Credo : « Il reviendra dans la gloire pour juger les vivants et les morts », soulignant ainsi que nous sommes toujours dans l’attente du Seigneur. Comme pour toute attente, nous disait-il, il faut de la patience, de la persévérance. Jésus nous demande de rester éveillés comme si le risque était grand de ne plus attendre cette venue, et ce risque est grand dans notre monde qui est bien souvent un monde sans Dieu. Veillez, prenez garde, soyez toujours prêts ! L’Évangile nous met face à notre mission. Nous, Chrétiens, nous devons veiller, être le peuple de l’espérance, être un peuple de croyants qui rappelle sans cesse que quelles que soient les nuits, les épreuves, la pandémie que nous connaissons, Dieu est toujours là avec nous pour raviver l’espérance. Durant ces quatre semaines avant Noël, ouvrons encore davantage nos cœurs à Dieu et à nos frères. Regardons autour de nous, agissons et nous serons des veilleurs heureux, remplis de la paix intérieure et de la joie du Seigneur.