Juin 2018
Obsèques de Sœur Yvonne
Ce mercredi 27 juin, nous étions rassemblés à la cathédrale autour de Sœur Yvonne pour célébrer son grand passage vers la vie de Dieu et rendre grâce de ce que fut sa vie en ce monde. Il était important pour les paroissiens (présents et absents unis par la prière), d’accompagner celle qui a consacré sa vie à Dieu et au service des autres. Sœur Yvonne a marqué la vie de beaucoup de monde :
- par tous les services rendus au cours de sa vie dédiée au service de ceux qui l’entouraient, en particulier les plus petits,
- par l’amour qu’elle a donné aux autres, témoignant ainsi de l’amour de Dieu pour les hommes,
- par sa joie et ses sourires qui illuminaient la journée de ceux qui la rencontraient, leur apportant ainsi la lumière du Christ,
- par la grande foi qu’elle témoignait et qui renforçait celle de ceux qui avaient la joie de la côtoyer. Cette foi l’a animée jusqu’au dernier souffle, même dans la souffrance et la maladie, témoignant de cette grande espérance qui a fortement marqué tous ceux qui l’ont accompagnée dans ses derniers jours.
Ainsi s’achève la vie sur Terre de Sœur Yvonne, paisible malgré la maladie, heureuse malgré les souffrances, confiante et remplie d’espérance malgré la proximité de la mort. Merci pour ce témoignage qui nous conforte dans notre propre foi.
MERCI pour tout, Sœur Yvonne et au revoir.
Photos © Yannick Dubrulle
Yvonne est née à Viry le 2 février 1932 au sein d’une famille qui a dû lutter pour vivre. En 1952, elle entre au Noviciat des Sœurs hospitalières de Poligny et fait ses premiers vœux le 28 août 1954. C’est alors que commence sa vie missionnaire de religieuse apostolique. D’abord en paroisse à Poligny, ensuite à la maison d’enfants où elle travailla avec beaucoup de cœur. Les anciennes qui l’ont connue lui sont toujours très reconnaissantes puisqu’elles ont trouvé en Sœur Yvonne le cœur d’une maman. En 1970, Sœur Yvonne arrive à Morez pour servir à l’école et à la paroisse. De 1973 à 2003, c’est à Morbier qu’elle vivra en communauté. Elle fut d’abord travailleuse familiale durant 5 ans, ensuite elle travailla 13 années à l’usine Bourgeois de Morbier dans la lunetterie, puis elle sera catéchiste. Yvonne a pris la peine d’écrire en 2016 ce que fut pour elle ces 13 années de travail difficile : « ce fut une grâce dont je garde un très bon souvenir. Plus j’avance en âge, penser à ces années m’apporte plein de joie. Je pourrais résumer cette période en 3 mots : respect, fraternité, entraide. Tout au long de ces années, ma communauté a vécu avec moi cette insertion. C’est une grande grâce pour la vie religieuse apostolique de pouvoir s’insérer, vivre au jour le jour avec et pour les hommes de notre temps. » Après la fusion entre les Sœurs Hospitalières du Saint-Esprit de Poligny et les Filles du Saint-Esprit de Saint-Brieuc, Yvonne est envoyée à Arras dans le Pas-de-Calais. Quel changement ! Là aussi, Yvonne a témoigné d’une vie donnée, d’une foi profonde et de sa capacité d’adaptation. En 2011, elle revient à Saint-Claude où elle continue à s’engager en Eglise et ouvre la porte de son cœur à tous. Yvonne avait une grande profondeur de vue, toujours à l’écoute de la Parole de Dieu. Elle avait aussi un cœur fraternel et cherchait toujours à construire la communauté. Yvonne rayonnait de paix et de joie. Extrait de l'éloge funèbre du 27 juin 2018 |
Venue du pape à Genève le 21 juin
Une quarantaine de paroissiens du doyenné de Saint-Claude se sont retrouvés pour rejoindre Genève où le pape célébrait la messe à Palexpo devant environ 35 000 fidèles.
Avant le début de la célébration, le Saint-Père a fait le tour de la salle pour bénir les fidèles et nous avons eu la chance d'être juste à côté du chemin de la papamobile.
La célébration eucharistique était en l’honneur de saint Louis de Gonzague, un jésuite tout comme notre Très Saint Père.
Le Pape est venu à Genève pour les 70 ans du rassemblement œcuménique. L'évangile était sur la prière que nous a léguée Jésus, le Notre Père. Cette prière est dite par tous les chrétiens quelle que soit leur confession.
Lors de son homélie, le Saint-Père s'est attardé sur les mots « Père », « Pain » et « Pardon » en nous disant que Dieu est Père et qu'Il qui veut notre bien. Il est un Père plein de miséricorde qui donne son Pardon pour peu qu'on lui demande.
Après la bénédiction finale, nous sommes repartis pour le Jura plein d’espérance et de joie de voir tout un peuple de croyants venus célébrer le même Dieu et Père.
Photos © Yves-Marie Le Borgne
Profession de foi
Photos © Yannick Dubrulle
Ce dimanche 17 juin, 16 jeunes de notre doyenné ont fait leur Profession de Foi : c’est une étape dans leur vie de chrétien, et il était important pour notre communauté de les entourer ! Comme nous y invitait Isabelle Billard dans le mot d'accueil " Remercions le Seigneur du cadeau qu’Il leur fait de croire en Lui !"
Par cette célébration, les jeunes ont ainsi confessé leur foi en présence de la communauté paroissiale et de leurs familles. Dans son homélie, le Père Girod les a encouragés à faire grandir ce lien d'amitié avec Jésus et à poursuivre leur route qui ne pourra les mener qu'à un bonheur encore plus grand. A eux de témoigner de cette joie de croire. Un appel qui peut être entendu par tous les chrétiens et que l'on entend souvent dans la bouche du pape François.
Ce fut donc une belle célébration, marquée par la prière de toute la communauté, animée par la chorale paroissiale dirigée par Jean-Pierre Comoy et accompagnée par les orgues de la cathédrale, ainsi que par un orchestre qui a su animer le temps de l'offertoire par la musique de la chanson " Everybody needs somebody to love " (Tout le monde a besoin d'aimer quelqu'un).
Cette journée festive donne l'occasion de remercier les catéchistes qui ont accompagné ces jeunes pendant plusieurs années et leur ont enseigné la foi chrétienne. Par leur désir de transmettre la joie de la rencontre avec Dieu, les catéchistes ont permis à ces seize jeunes de vivre cette étape importante de leur vie chrétienne.
Fête de saint Claude
En ce dimanche 10 juin, le diocèse était en fête : nous fêtions en effet saint Claude, saint patron de notre diocèse. Dès le matin, une trentaine de pèlerins se sont retrouvés pour une marche qui les a menés de Villard-Saint-Sauveur à Saint-Claude. Au milieu de cette marche, ils ont retrouvé d’autres paroissiens à l’église de Villard pour la prière des Laudes. Avant de tous se retrouver à la cathédrale pour la messe, certains ont pu adorer le Saint Sacrement à la cathédrale. Ceux qui le souhaitaient ont pu recevoir le sacrement du pardon.
La messe, présidée par Monseigneur, a été précédée d’une procession des reliques de saint Claude. Dans son homélie, notre évêque, en partant de l’exemple de notre saint patron, a rappelé que chacun était appelé à la sainteté. C’est à notre portée car nous sommes portés… par l’Esprit Saint. Pour cela, nous n’avons pas besoin, nous rappelait-il, d’être extraordinaires ou de faire des choses extraordinaires : la sainteté peut se vivre dans toutes nos occupations quotidiennes, en faisant preuve de patience, de miséricorde, d’amour…
Après un repas partagé au presbytère qui a nourri le corps de chacun, Monseigneur Jordy nous a nourri spirituellement avec sa traditionnelle conférence, sur le thème de la sainteté. Il a ainsi pu rappeler comment l’appel à la sainteté, déjà présent dans l’Ancien Testament, a été révélé et illuminé par le Christ. Le concile Vatican II l’a souligné avec force : « Tous ceux qui croient au Christ, quels que soit leur condition et leur état de vie, sont appelés par Dieu, chacun dans sa route, à une sainteté dont la perfection est celle même du Père. » Notre évêque a fait le lien avec l’exhortation apostolique du Saint-Père François « Soyez dans le joie et l’allégresse - Gaudete et Exsultate ». « La sainteté est le visage le plus beau de l’Église », nous dit le pape François. Un message qu’a su relayer Monseigneur Jordy, avec une pointe d’humour, toujours appréciée.
La prière des Vêpres à la cathédrale a achevé cette belle journée qui restera longtemps gravée dans la mémoire des personnes présentes. Un verre de l’amitié a permis de ne pas se quitter sans échanger quelques mots et quelques sourires.
Photos © Yannick Dubrulle
Fête du Saint-Sacrement
Photos © Yannick Dubrulle
Ce dimanche 3 juin, les paroissiens de Saint-Claude célébraient la fête du Saint-Sacrement, autrefois appelée Fête-Dieu, c’est-à-dire du mystère de la présence réelle du Christ dans le sacrement de l’Eucharistie, le Saint Sacrement.
Dieu s’est fait homme pour nous sauver. Il n’est pas seulement mort sur la Croix, Il a aussi fait en sorte de rester avec nous nuit et jour dans les tabernacles de nos églises. Lors de la dernière Cène, le Jeudi Saint, quand le Christ a lavé les pieds de ses disciples, il nous a aussi laissé un commandement nouveau « aimez-vous les uns les autres ; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. » (Jean 13, 34) Mais ceci n’est possible que si nous restons unis à Lui. C’est pourquoi le Seigneur a décidé de rester avec nous dans l’Eucharistie pour que nous aussi nous puissions rester en Lui. Ainsi, quand nous recevons son Corps et son Sang, Son amour nous est donné. Le Saint Sacrement nous rend alors capables de communiquer cet amour aux autres, afin de ne pas vivre seuls pour nous-mêmes. C’est ce qui a fait dire au Père Girod dans son homélie que si l’on comprend vraiment ce qui se passe dans l’Eucharistie, il est impossible de s’ennuyer à la messe. Il a donc fait une catéchèse pour nous expliquer le déroulement de la messe et des différents temps qui la composent. Dès lors, en saisissant qu’avec la consécration, Jésus est réellement présent, on ne vit plus la messe de la même manière.
En ce dimanche de fête, deux enfants ont également vécu un moment particulier, une première étape dans leur cheminement en vue de recevoir le Sacrement du baptême : ils ont reçu la croix, devant et avec le soutien de toute la communauté. L’occasion pour chacun de se rappeler, nous disait le Père Girod, que le signe de croix n’est pas un acte anodin. En effet, il rappelle, de façon symbolique et condensée, les trois grands mystères de la vie chrétienne : celui de la Trinité, mystère d’un Dieu unique en trois personnes, le Père, le Fils et le Saint-Esprit ; celui de l’incarnation du Fils, qui a pris chair dans le sein de la Vierge Marie ; et celui de la rédemption, c'est-à-dire du rachat de l’humanité par la passion et la mort du Christ sur la croix.
Ce fut donc une belle célébration, riche de sens, marquée également par la présence de 17 servants d’autel.
Formation des adultes
Un nouveau parcours Théofor débutera au mois d’octobre. Il s’adresse aux chrétiens intéressés par la vie en Eglise. La formation se déroulera sur une année, à raison de 7 journées. Elle aura lieu à la maison diocésaine à Poligny. Toutes les questions essentielles de la foi chrétienne seront abordées (l’espérance chrétienne, l’éthique, la souffrance…). Si vous êtes intéressé, n’hésitez pas à en parler avec votre curé qui proposera votre candidature.